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23 mai 2005 1 23 /05 /mai /2005 00:00

 

 

FAUSSE NOTE

 

 

Comme la pluie qui s'étend sur la nuit de mes changements de tempérament,
ma pupille déguste avidement ton corps nu. Volatilité de mémoire tes
caresses sont toujours un renouveau voilé ou noyé dans mon verre de vodka
sans glace. ……Une feuille de thé pour t'écrire le pass酅 une feuille de vigne pour
me saouler. ……
Ouvre ton fort qui était hier soir et maintenant me voici le matin.

 Je n'ai plus les mêmes idées le matin ce sont les yeux brouillés et les oeufs collés….. Mes
sandales sont rangées sous mes couvertures car le feu est éteint  sous l’évier. Le rêve fend les bûches en cure-dent…mais je veux
des pépites en caresses qui crépinent…non…qui crépitent sur l’huile….pain ou biscotte j’émiètte ce temps d’un matin aux brumes d’un cerveau eteint……œufs brouillés ?

sans te retourner , le nez sur la vitre je sens encor  tes yeux que ma peur assassine…….dépard foudroyant sans détournement sans adieux…..bien trop de pluie continuant au jour la chansson qui eveille l’odeur déplacée et enfuie, ombre en guenilles de nuit ,début d’une nouvelle aube ……sur des cris à l’envie muets et sourds à tout compromis . 

 

……humeur morose sur le jour qui se dénude et ose .

AUDE WIE

              

 

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22 mai 2005 7 22 /05 /mai /2005 00:00

 

L'AFFAIRE DE LA BRIGADE CORIOLIS Sacré delire ?pas tout a fait !

 

 

- Si un robinet fuit, dit le colonel Le Tourneur en posant la main sur la poignée, c'est bien qu'il a quelque chose à cacher. C'est un contrevenant en puissance.

 

 Avec un air malin, il poussa la porte sur laquelle on lisait "Brigade Coriolis : Standard ". La pièce qu'elle cachait était un véritable central téléphonique. Nous nous approchâmes d'un des seize postes.  Un homme en uniforme était assis près d'un combiné. Le téléphone ne tarda pas à sonner la marseillaise. Le policier se leva et se mit au garde à vous. Après les premières mesures, il se rassit et décrocha :

 

- Plomberie l'eau vive, j'écoute

 

Cette idée de se faire passer pour des plombiers, m'expliqua le colonel, était celle de son prédécesseur et constituait la couverture idéale. Par contre, la Marseillaise était une de ses propres améliorations dont il était très fier : Non seulement cela maintenait en chacun des policiers la fierté d'appartenir à ce corps mais cela évitait aussi qu'ils décrochent trop vite et se fassent repérer. Un plombier qui ne se fait pas attendre, c'est louche.

 

Nous nous tumes rapidement car nous étions les témoins d'un évenement exceptionnel. L'excitation de l'homme au téléphone était sans équivoque : il en tenait un !

 

-Madame, vous euh... vous me confirmez que euh... votre évier se vide avec un tourbillon dans le sens euh... des aiguilles d'une montre ?
- euh oui, je crois, mais quel est le rapport avec ma chaudière ?

 

Le standardiste était fébrile, d'autant qu'il était visiblement impressionné par la présence de son supérieur à ses cotés. Il ne pouvait s'empêcher de donner des coups d'oeil furtifs vers le Colonel. La sueur perlait sur son front alors qu'il répondait à la dame :

 

- mais madame, c'est un av... euh... une information de la première importance ! Et bien sur que ça a à voir avec la panne votre  euh... chaudière ! Voyons, nous connaissons notre métier non ?  Nous vous envoyons sur-le-champ une patr... une équipe pour régler ce problème.

 

Après qu'il eut raccroché. Le plomblier-policier salua Le Tourneur qui le Félicita en retour. Le colonel m'entraîna ensuite dans la salle des interrogatoires. Un fabricant de baignoires s'y faisait passer un savon. C'est que c'était la deuxième fois en un mois qu'une de ses baignoires contrevenait à La Loi. On traversa cette sombre pièce en coup de vent et je n'eus le temps que de noter l'étrange écriteau qui ornait le mur : "NON A L'OBSCURENTISME ! l'EQUATEUR NE PASSERA PAS PAR NOUS'

 

Puis de retour dans son bureau, Le colonel s'assit et m'invita à prendre un siège. Sur son bureau, un exemplaire de Tourbillon, le journal interne de la brigade.  Sous le titre, le mot Coriolis était décliné de la manière suivante :

 

 Comité pour l'
 Ordre et le
 Respect
 Impératif et
 Obligatoire de la
 Loi
 Internationale et
 Sempiternelle

 

En bas figurait une citation d'un certain R. Wirbel : "Nul ne doit ignorer la loi de Coriolis ! Elle doit être respectée par tous, en tout lieu et en tout temps !"

 

J'interrogeais mon vis à vis sur R. Wirbel.  Celui ci, choqué que je ne  connaisse pas ce grand homme, m'expliqua qu'il s'agissait du fondateur de la brigade de Coriolis. Son histoire est exemplaire, dit-il. La voici telle qu'il me l'a contée :

 

Raoul Wirbel était un esprit lumineux et patriotique, trop ignoré d'une humanité qui lui doit pourtant beaucoup. Il vivait dans un petit village du sud de la Lorraine où il était simple brigadier dans la gendarmerie ( cela explique mon cher monsieur, le fait que la brigade de coriolis s'appelle 'brigade' alors que ce n'en est evidemment pas une puisqu'elle est dirigée par un colonel ).

 

 Un beau jour de 1918, le 8 décembre précisément, Le brigadier vidait sa baignoire et méditait en regardant le tourbillon d'eau qui s'y formait quand il eut un choc : l'eau tournait dans le sens des aiguilles d'une montre. Or Wirbel, esprit éclairé faut il le répéter, connaissait la loi que Coriolis avait édictée en 1835 : elle impose qu'au sud de l'équateur les fluides s'écoulent dans le sens des aiguilles d'une montre et au nord dans le sens inverse. Sa baignoire se trouvait donc au sud de l'équateur !

 

Raoul n'en crut d'abord pas ses yeux. Il vérifia sur sa montre le sens des aiguilles ( ce qui, fait unique dans l'histoire de la gendarmerie, nous permet de dater à la minute près l'acte fondateur de la brigade : 8 heures 43 à la montre de Raoul Wirbel ). Il vérifia aussi le sens de l'écoulement de l'eau dans son lavabo, inverse à celui de la baignoire. Il en conclut que soit l'équateur traversait sa salle de bain, ce qui constituait une découverte scientifique de première envergure, soit la baignoire ne respectait pas la loi et il fallait verbaliser.

 

L'esprit patriotique du brigadier fit le reste : si l'on pouvait prouver que l'équateur passait au sud de la Lorraine , la longue et meurtrière guerre qui venait de se terminer risquait de n'avoir servi à rien. En effet, si l'équateur séparait le nord de la Lorraine du reste de la France , quoi de plus normal que de redessiner la frontière en suivant cette ligne et rendre cette région aux allemands ? Non seulement il fallait verbaliser, se dit-il, mais aussi s'assurer que l'équateur reste à sa place, quelque part entre les tropiques, en tout cas au sud des Pyrénées. Pour qu'aucune ambiguïté ne soit possible, partout en France les fluides devaient s'écouler dans le sens trigonométrique. Et ce, avant que des espions étrangers ne s'aperçoivent d'éventuelles transgressions.

 

Wirbel s'en ouvrit en secret à son supérieur qui s'en ouvrit prudemment à son supérieur qui s'en ouvrit à son tour à son supérieur qui s'en ouvrit lui aussi à son supérieur qui s'en ouvrit de même à son supérieur et ainsi de suite jusqu'a ce que le supérieur auquel s'en ouvrit un des supérieurs soit le président du conseil, qui pour sa part, s'en ouvrit personnellement à son supérieur, le président de la république. La Brigade de Coriolis était née, avec la mission qu'elle a toujours : S'assurer que la loi de Coriolis est respectée par tous, en tout lieu et en tout temps, au moins sur le territoire français.

 

 "- Et nous ne sommes pas au bout de nos peines, soupira le Colonel Le Tourneur... Nous avons réussi à enseigner La Loi dans les écoles, mais malgré ça, tout le monde semble l'ignorer. De nos jours, qui a la curiosité de regarder le sens de l'écoulement de l'eau dans son lavabo, sa baignoire ou ses toilettes ? Qui, Je vous le demande ! Et même si quelqu'un se rend compte que l'eau s'écoule dans le mauvais sens, aura t-il le bon sens de nous appeler, hein ? Bien sur que non ! Voyez à quoi nous en sommes réduits : jouer les plombiers. Quelle tristesse ! Quand j'y pense, mon sang ne fait qu'un tour ! Je vous le dis, monsieur, personne ne mesure l'importance de notre tache. Où va le monde si les récipients n'ont que faire de la loi de Coriolis ? Si une baignoire, disons, se vide dans le mauvais sens et que nous ne faisons rien, l'équateur qui n'a aucune raison de ne pas être bon citoyen va finir par se déplacer. Et les saisons me dites-vous ? Au sud c'est l'hiver quand ici c'est l'été. Si l'équateur nous traverse nous devrions avoir des microclimats hivernaux au plein milieu du mois d'août. Le constatez-vous ? Non, dites-vous ! C'est que quand on commence à ne plus respecter les lois tout est permis. Ainsi certaines régions prennent exemple sur les éviers et se refusent à reconnaître le climat que la loi leur impose. N'allez pas chercher plus loin les causes du dérèglement climatique ! Qu'on ne respecte pas la Loi de Coriolis et tout va à vau l'eau ! Etonnez-vous ensuite que notre jeunesse soit déboussolée et que rien ne tourne rond dans ce pays ! On estime que 38 pour cent des sanitaires sont déviants. Trente huit pour cent, c'est énorme, vous vous rendez compte ! Avec ca nous devons avoir beaucoup de poches d'hémisphère sud dans notre pays, et il n'est pas surprenant qu'autant d'immigrés s'y sentent bien. Pour régler tout cela, monsieur, il faut prendre les problèmes à la source, c'est à dire au siphon ! Et il nous faut lutter ! La loi est la loi et il faut l'imposer ! Il est de notre devoir de rétablir l'ordre face aux obscurantistes qui ne respectent plus la Science ! Boutons l'hémisphère sud hors de France, faisons de Coriolis notre nouveau Maginot et je le dis solennellement, l'équateur ne passera pas par nous ! J'espère vous en avoir convaincu !"

 

Le colonel se leva et m'indiqua la porte, son devoir l'appelait maintenant. Quel heros, pensais-je en franchissant le seuil de l'hotel de police. Et dire que l'on ignore tout de ces gens qui dans l'ombre font notre bonheur !

 

C.TA.C/AWpetit délire sur la connerie des autres mais des "autres" qui valent le pompon !

 

Post Scriptum : Sans vouloir inciter cette communauté à la désobéissance civile, je tiens à dire que si comme les miens, vos lavabos, éviers, baignoires ou WC adoptent un comportement anarchisant et refusent tout totalitarisme, fut il scientifique, bref, si le sens d'écoulement de l'eau y est variable ou incorrect, inutile d'appeler la police ; les brigades de Coriolis sont si secretes que l'on risqerait de vous envoyer à Saint Anne. Si cependant, vous voulez comprendre le comportement pour le moins inquiétant de votre lavabo vous pouvez toujours faire un tour sur <http://www.ems.psu.edu/~fraser/Bad/BadCoriolis.html>

 

   

paint virtual

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21 mai 2005 6 21 /05 /mai /2005 00:00

PETIT ESSAI DE HAÏKU AVEC DESSIN rapide au stylo à plume large!

 

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21 mai 2005 6 21 /05 /mai /2005 00:00

  

J'AIME PAS COMPTER

 

J'ai compté: un deux trois,

et il m'a bien semblé voir entre les draps

sortir des nuages coincés dans des plis de sommeil

en forme de barbe à papa effilochés pareils.

En ouvrant la fenêtre j'ai encor pensé : il fait froid

et dehors a aspirés les nuages coincés au ras de ma barbe

:evaporés; j'ai senti un certain vide et emoi

un envol de rêve en nuage de lait ce matin, rabe

de rêves ,que l'on ne veut pas laisser echapper ,loi

de la physique, il se pourrait qu'un jour ma colère

envers ce qui m'echappe ,fasse que je te noie..!

dans des premices de crimes et les etats larvaires

des demi-sommeils en alibis pour des meutres pas commis.

J'ai pensé et tapé dans ma tête: un, deux, trois comme une bulle

par le sucre et la sucriere betterave, et l'alléluia

en regardant les petits grains noirs d'un insoluble

café au crabe ouvert  aglutiné comme  trépas

dans un cimetiére. J'ai compté : une pie pas deux , c'est malin..!

Une ecaille de torture finie en bracelet, deux plumes

arrachees....au cul d'un oiseau de Paradis Latin

pour finir ,c'est fatal sur un papier de luxe, en brume

et dans l'encre sèche de mots eparpillés en sylabes

tronqués, pour des lectures faciles des amis en voyages

migration des esprits et des corps loin ,des labes:

iales continues, et agitées en vaines paroles de rage.

J'ai triché ce matin en dejeunant mon bol à café

des mots comptés eux aussi car j'etais vraiment

pas dans mon assiette, de melancoliques et effilées

verssion du Cid et me suis retrouve enfin content

de crimes par ma main pas commis mais effleurés.

Puis j'ai commptés alors des pas dans ma tête ,

en klm de vagabondage, de manteau de pluie

pour la neige, et des châles pour des vieilles

mortes d'avoir tant attendu enamourées leur promis

morts entres les deux dernieres, tombés par le jus des treilles

au bromure ,fournis par des Messieurs décorés à l'arrière

comme des paons, et pas peu fiers de compter eu aussi

des pas , des jours de pas et des mois qu'apres la derniere

ils ont mis en pages noircies ,pour sur le lard des pourris

cadavres,  se faire d'autres médailles et d'autres royalties.

Je compte : un deux trois, car ma Télé me rapporte

depuis ces jours ,toute la vaste et humaine connerie

je casse mon rêve et mon bol et je m'emporte

dans mes draps de nuages evanouis dilapidés

au soirs et aux matins des incertitudes de mes petits

calculs, qui me font mal aux reins et au seins echauffés

comme mes oreilles, de paroles si vaines sorties

comme moi de leurs gonds, en cervelles au beures noir

ecrabouillées sur des murs de fausse compassion.

Je recompte: un  deux trois, car je ne veux plus savoir

ni voir .......je regarde  le fond de mon bol n° deux

je reprends la cuilliere des artifices, et  les ronds

de l'eau au sucre m^lée avec le bouillant café, et les bleus

coucous se refletant instables, dans le fond du fond

d'un encrier de couleur à plumes bigarrées

à la fenêtre ouverte ,je regarde un ciel qui fuit

des lendemains aux sons et coeurs tièdes essoufflés

venus de lointains rivages ou je ne suis

deja plus ....ma br^ve colère est partie avec les navires

et les soldats de plomb, figée sur place par des présents

offerts à mon confort par des promesses de pires 

futurs antérieurs, sur des fonds de dejeuners gavés de revenants.

Je compte encor , bien souvent refaire la comptine

à l'envers pour des matins arraisonnés, par des rêves plus guais

des reveils de chats qui miaulent aux mâtines

et les miens m^lés à des mots pas comptés mais guillerets.

 

........un, deux ....un deux.....au loin

on compte pour moi........un deux....un deux

demain ce sera................ Feu

Un ..deux ...un ..deux trois et peu-ètre quatre au moins.....

                                                                            

                                                                           C.TA.C/AUDE WIE

        
paint dygitalblasphemy
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20 mai 2005 5 20 /05 /mai /2005 00:00

 

LE TANGO

 

Un petit délire …..(tres vieux retrouvé au fond de l'ordi)

 

Premier pas de la danse. Pas vers l'arrière. La partenaire, vers soi, tout contre, jupe, jambes et corps tendus, à la rencontre d'une étreinte et d'un baiser. Coeurs fébriles mais baiser en suspens.
Déjà le Deuxieme pas. Regards sur le coté comme les souliers sur le parquet. Un pas d'attente, pas complice et presque tendre dans son glissé.
Avancée, Acceleration des pas, le troisieme, le quatrieme dans la foulée, desescalade , dégringolade ,croisement fluide et voluptueux des jambes, vent dans les voiles, course liquide et enlevée du piano.
Nouvelle syncope, le cinquieme pas, arrêt en équilibre. Vol suspendu du temps et souffle coupé du bandoneon.
Reprise, six, sept. Rotation, balancement , virement de bord, valse marine, bateau tanguant dans les embruns et beau tango de tes yeux bruns.
Huit! reunion enfin. Un nouveau tour de piste. Six temps encore et huit pas de plus vers le septième ciel à toujours inaccessible du Tango

 

 

 3

Cent verbes en vadrouille
Dans la foret des mots
Dans les champs lexicaux
Cent verbes verts de trouille

Dans la plaine la bas,
De l'autre coté du bois,
De dangereux animaux,
Veritables mangeurs de mots,
Pires que loups carnassiers
Aux canines acérées
Aux yeux rougis par la rage,
Des terribles, oui terribles,
Et glaglagla brrr, horribles,
Plus qu'horribles verbophages !

Attention à leur calme trompeur
A leur paisible déguisement
Leur air tendre et sage,
De mouton, de bovin,
Broutant paisiblement.
Rien que ruses de fiefés malins
D'êtres de malheur
Et de carnage...

Amis les verbes !
Aux armes ! En troupe !
Dans les herbes,
En trois groupes.

En tête du premier
Roger, herbier,
Didier, cantonier
Simplement armés.

Menant le deuxième,
En file indienne
Nadir, un vizir
Et Samir, tout en cuir.

Et les plus compliqués,
Ceux du dernier
Dont alexandre,
De feu et de cendre
Et lisandre,
Sa douce et tendre

Farandole
Course folle,
Dans les champs,
Verbes gentils,
Pauvres petits,
Contre verbophages méchants.

A force d'efforts conjugués
Voila les prédateurs distancés
Et les verbes enfins regroupés
De l'autre coté du pré

Les cent verbes
Oui, tous passés
Et ouf, tous présents,
En route vers le futur,
Et Fous de rage,
De rage pure,
Les verbophages,
Encor affamés,
Rien sous la dent,
Sans verbes.

 

                                                                   C.TA.C/AW

           

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

 

Lorelei Sébasto Cha

 

 

Paroles: Hubert-Félix Thiéfaine. Musique: Claude Mairet  "Soleil cherche futur"
© Editions Masq-Lilith

 



Mon blues a déjanté sur ton corps animal
Dans cette chambre où les nuits durent pas plus d'un quart d'heure
Juste après le péage assurer l'extra-ball
Et remettre à zéro l'aiguille sur le compteur.
Ton blues a dérapé sur mon corps de chacal
Dans cet hôtel paumé aux murs glacés d'ennui
Et pendant que le lit croise l'aéropostale
Tu me dis "Reprends ton fric. Aujourd'hui c'est gratuit."

Lorelei, Lorelei
Ne me lâche pas j'ai mon train qui déraille
Lorelei, Lorelei
Et je suis comme un cobaye qui a sniffé toute sa paille

Tu m'arraches mon armure dans un geste un peu lourd
En me disant "Reviens maintenant je te connais.
Tu me rappelles mes amants rue barrée à Hambourg
Quand j'étais l'orpheline aux yeux de feux follets.
Tu me rappelles mes amants perdus dans la tempête
Avec le cœur-naufrage au bout des bars de nuit."
Et tu me dis "Reviens je suis ton jour de fête.
Reviens jouir mon amour dans ma bouche-agonie."

Lorelei, Lorelei
Ne me lâche pas j'ai mon train qui déraille
Lorelei, Lorelei
Et je suis comme un cobaye qui a sniffé toute sa paille

Le blues a dégrafé nos cœurs de cannibales
Dans ce drame un peu triste où meurent tous les Shakespeare
Le rouge de nos viandes sur le noir sidéral
Le rouge de nos désirs sur l'envers de nos cuirs
Et je te dis "Reviens maintenant c'est mon tour
De t'offrir le voyage pour les Galapagos."
Et je te dis "Reviens on s'en va mon amour
Recoller du soleil sur nos ailes d'albatros."

Lorelei, Lorelei
Ne me lâche pas j'ai mon train qui déraille
Lorelei, Lorelei
Et je suis comme un cobaye qui a sniffé toute sa paille

 

v                                

 

Hubert-Félix Thiéfaine  presenté par AUDE WIE

 

 

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

 

LA VIE REVEE DES PLANTES VERTES(texte timide !

UN P,HILODINDRON possessif, un Cactus un peu collant , un concierge qui n'est jamais dans l'escalier a s'ouvrir le crane pour y mettre des plombs, un pelotton d'execution exécuté par des Papyrus, un Lierre serpentin comme une langue de belle -mère , des plantes plus ou moins exotiques qui pleurent pour leur petite primevère qu'un fou a ceuillit en imperméable, et un petit dernier en plus de tout une jungle bruissante mais bienveillante sur des chats qui se courssent sur des tuiles envolées au mistral , et oui ce petit dernier de plus de 6 mètres qui repose sa tête sur des tuiles parties voir ailleurs et moi au milieu de tout ça qui roupille dans ma verdure et prends racine dans mon sommeil sous des berceuses, plus fausses que des billets de 25 euros,chantées par des Plantes Vertes qui elles ne dorment jamais , affalé etalé dans des draps qui prennent des allures de pelouse veloutée et rose ,encor plus qu'un gnou-gnou,c'est ça je crois la cléf du bonheur ! on n'écoute pas assez les Plantes Vertes ni les tuiles ni les chats ni les z"ailés Papillons et des tas d'autres choses qui nous narguent gentiment sous le nez......Ha!! Etre plante un jour .......!

AUDE WIE 

 

NOTRE RETRAITE REVEE DE PLANTES VERTES

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

LA VIE REVEE DES PLANTES VERTES et on repart pour le délire 

Aujourd'hui il a fait beaucoup trop chaud et à part mon Cactus a épines désarmantes comme le cul d'un nouveau-né ,nous sommes restés les Plantes et moi tres affalés a discuter de la pluie ! 

Car lorsqu'elle n'est pas là , on parle dans son dos , Le Phylo estime que cette têtue n'en fait qu'a sa tête et  recherche quelque assentiment aupres des autres pots ,et de moi même !

Peine perdue  , mon concierge est passé pour nous donner a tous les bouteilles d'eau minérale non gazeuse......ce qui fait que  Le Phylo fait la tête , mais n'en a pas moins pris pour cela sa ration...Les tuiles de ma chambre courante sous les toits hurlent au manque de politesse apres un soleil  ,qui sans y avoir été invité fait tout griller ; ce qui est vraiment impoli  ,il faut le dire .

Un avion cherche sa route au-dessus de nous et  pique une tête dans la mer .....la baignade doit ètre salutaire a l'engin car dix minutes plus tard , il va larguer sur les pins des collines avoisinantes des tonnes d'eau de mer!....

Septique quand à  la soif coupée de ces pins parasol aux cigales do mi la sol , avec les Papyrus nous echangeons une pensée sur le bien fait que l'eau de mer  a bien pu avoir sur ces arbres aux ombres discrètes ....

Il n'y a presque pas de bruit dehors  pourtant il est bien 2 heures de la journée.....Il est vrai aussi qu'une grève annoncée  se fait en ce moment même ...ceci expliquant cela surement !

Les passants sont écrasés de chaleur et lèchent les vitrines comme des glaces a trois boules .

Mon jeunet Papyrus de Kiev  ,c'est gentiment intallé dans un vase de nuit a l'ancienne , et y repose ses racines ; il a demandé une petite cuillère pour fignoler le terreau et egaliser selon moi le terrain !

Je me vautre somnolent dans des draps frais et blanc de nuages  aux senteurs de verdures, et sur des coussins de velours vers qui je hurle mon impatience a bouger sans vouloir le faire vraiment ;...... il fait lourd  ,la menace se présise nous n'irons pas aux bains de mer !

Trop de monde qui joue a  se roussir la couenne alors que nous ne désirons qu'une promenade de santé ; et puis cela sens trop l'huile rance et le sel mal séché et toutes ces effluves corporelles , m"agressent l'odorat et font se flétrir le Plantes vertes qui, elles , sortent sur la plage , Nature....

Morte saison pour les gens a l'odorat et a l'ouie sensibles !

Des chiens courent en tous sens a la recherche d'un point pour se soulager ,,et mes Plantes Vertes ne veulent et ont bien raison , embellir pour des  ignorants de leur beauté et de leur sagesse  , un pauvre bout de plage où crèvent lentement mais surement quelques Palmiers rapatriés pour de vague touristes de la mer , qui ne detectent même pas leur présence  ,si ce n'est pour laisser les chiens  les arroser comme si tout cela allait de soi ......

Nous les entendons souffrir dans leurs silences, et cherchons un do pour une nouvelle partition  qui puisse les faire rêver a des rivages plus hospitaliers ....

La sonnerie de mon téléphone , qui est un la , me fait sursauter, c'est un Palmier qui demande presque à genoux  ,je le sens , une aide au dépard  , pour un coin  de vraie verdure ....Les Plantes écoutent la litanie du Palmier, et commenssent a bruisser entre elles  , quelques tuiles , pas bégueules pour deux sous se proposent a s'envoler au premier jour de Mistral  , car c'est vrai que c'est haut un Palmier !....Les conciliabules des Plantes continuent et toutes penchent pour aquièscer a la proposition des tuiles, qui vont prendre l'air vers de nouveaux horizons....

Ce soir , je crois que les Plantes vont m'emmener à la plage pour  aider un Palmier a se faire la belle au clair de lune , inexistant , la belle aubaine !! ....Je ne dis ni ne pense rien , mais je sais que demain  , un Palmier Mélancolique a la Déprime  s'installera parmi mon amas de verdure et dormira la tête au frais sur les tuiles .

Les Plantes vertes et les tuiles ont un coeur gros comme ça !!

AUDE WIE /C.TA

PURGE ! ALLEZ vous baignez ailleurs !

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

v

Johnny AbazadaDuballay   
M.S.N...........(Mouise Sans Nom?)  
Collectif délire.



Quand tes papiers détalent
Comme une corbeille pétée
Et lorsque ton clavier
Ressemble à une tranchée
Quand l'encre qui s'fait la paire
gribouille sur ton écran
Des soleils chaleureux
Sans la couleur du vent

MSN ! Oh ! MSN, MSN
MSN ! MSN ! Ah ! la haine !

Quand la nuit se fait rousse
Que tout ton corps murmure
Quand le blanc de tes yeux
Rougeoie et se fait dur
Quand tes seins pointent loin
Que mes doigts n'en peuvent plus
Quand ta montre dit dors
Refuse! d'une voix émue

MSN ! Oh ! MSN, MSN
MSN ! MSN ! Ah ! la haine !

Quand tu es en plein "chat" 
Q'faut faire pisser la chienne
qu'à l'appel de Yahoo (lol)
Tu mets à fond ta chaîne
Quand ta copine Soupire
Décide d'aller au lit(hummm!)
Que je n'sais pas dire non
Que tu n'sais dire que oui

MSN ! Oh ! MSN, MSN
MSN ! MSN ! Ah ! la haine !

Quand mon corps t'rêve encore
Virtuel qu'il explore
Ne sent pas ne sait plus
Si t'as vraiment un corps
Quand on a r'fait l'Amour
Et qu'on a r'fait la mer
Quand c'est moi l'serrurier
Qui t'ouvre peau et chair

MSN ! Oh ! MSN, MSN
MSN ! MSN ! Ah ! la haine !
 
 
 
Original

 

Johnny HallydayAbazada   
Que je t'aime
 
Paroles et Musique: Gilles Thibaut, Jean Renard   1969


Quand tes cheveux s' étalent
Comme un soleil d' été
Et que ton oreiller
Ressemble aux champs de blé
Quand l'ombre et la lumière
dessinent sur ton corps
Des montagnes des forêts
Et des îles aux trésors

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !

Quand ta bouche se fait douce
Quand ton corps se fait dur
Quand le ciel de tes yeux
D'un seul coup n'est plus pûr
Quand tes mains voudraient bien
Quand tes doigts n'osent pas
Quand ta pudeur dit non
D' une toute petite voix

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !

Quand tu n'te sens plus chatte
Et que tu deviens chienne
Et qu'à l'appel du loup
Tu brises enfin tes chaînes
Quand ton premier soupir
Se finit dans un cri
Quand c'est moi qui dis non
Quand c'est toi qui dit oui

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !

Quand mon corps sur ton corps
Lourd comme un cheval mort
Ne sait pas ne sait plus
S' il existe encore
Quand on a fait l'Amour
Comme d'autres font la guerre
Quand c'est moi le soldat
Qui meure et qui la perd

Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,
Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime.
 
                       Metamorphose presentée par AUDE WIE
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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

 

SANS MEMOIRE

 

Dans les rue vides de sens

interdits au passage des hommes nus

les rats se frottent la panse
et les chats offrent leur cul
a une lune aveugle et sourde
Dans les rues vides et sales
sous des néons fatigués
les hommes au crânes pâles
déhambulent leur pauvreté
La ville pleure et glisse
sur des rails démontés
comme des vagues lisses
brillantes, pièges aux pieds.
Les bars ont fermé au froid
en dégueulant leur mousse 
de misères, cancers du foie
avec licence et autorisation
de tuer encaissées
Dans les rues vide d'essence
nauséabonde dérivent
dans les caniveaux d'eau rance 
les hommes à nus, ivres
de folies perdues
joies et deuils passés
sous les ponts des rus
des hommes trop fardés
par des vies en blues
s'évaporent dans les coins
ou se perdent en reflets
dans des vitrines aux reins
froides par corps happés
Dans des rue vides , emplies
de bruits sourds, de râles
où des hommes nus plient
sous le poids de ce que valent
leurs histoires, leurs passés
pleurs inutiles pour les enfants
morts ici ou ailleurs sacrifies
os blanchis et jaillissants
des mémoires accerées
de ceux qui mutilés, aux yeux
interrogatifs sur l'oubli de leur jeux.
Les rues vides ont des sens interdits
dans des villes lointaines, inconnues
éveillées sans cesse par des cris
ceux des villes que l'on tue.
.                                  
                                                       AUDE WIE./CTAC
                         
paint digytalblasphémy
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