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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 03:15

 

 

ESCARGOTS MELANCO'S

 

Mon assiette est vide 

de sens, plate, mais vide.

Une assiette plate et vide est

Comme une aureole

pour des actes manqués

gagnée pour le rôle

qui m'irait bien je crois

Premier bien sûr de Prométhée

scene un, acte Trois

et à la fin ma foi, dévoré.

Mon assiette avec une tranche de foie

ou deux ,mais il faut alors le plat ovale

plat aux pauvres bords , là

ébrêché, tache depuis si pâle.

Je rêve de labours fumés et fumants

aux froids des petits midis 

retournés de terre à Bestiaux rampants

et de  bulles de bave fournis.

Je ne mangerai pas le vautour d'ailleurs

il peuple les Pyrennées

avec des ors et des  orpailleurs..?

Mais le veau gras égouté

dans la tête bien sur...!

Le panier de fraises (des bois effeuillés)

Cache l'éclaboussure

d'un plat ovale au désespoir .

des cloches : bien mûres

ne sonneront ni midis ni soirs.

Les champignons se sèment,humides

et anarchiques, sous des parasols

aiguillés de trains invalides

deverssant des flots de Dona Sol

devant des hotels "martinez" ou pas

aux baies ecrabouilées et rouges.

et de ma fenètre derobée par les chats

mon oeil regarde et bouge

dans le sens de tous ces tas .

Le bronsage de foule à pres négroïde

fin de saison sur mer oblique

à mon oeil las et pollaroïd

chante  de drôles supliques:

Elle est toujours là ,subtile

ronde comme un ventre ou un cul

mais sans aïl et sans persil

et de sauce de beurre non plus

......et devant des chats roulés et impavides

.................mon assiette plate est toujours vide..!?!

                                                          

                                                             AUDE WIE

 

 

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10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 00:36

UN VIOLON DE PAPIER

 

Des cerises, des fleuves, des oiseaux me poussent à la gorge avec la pomme d?Adam. Il y a toute l?histoire du monde dans un seul poil de barbe, l?avenir dans un ?uf, une étoile qui meurt dans chaque grain de poussière. Je cogne à coups de mots sur un silence à mille oreilles. À vivre sans adresse j?aurai vieilli moins vite. On ne met pas en laisse le cheval des caresses. Quand un enfant déchire son violon de papier, j?en garde quelques notes au bout de mon crayon, avec les yeux morts des poupées qu?on trahit, les vieilles pommes blessées par l?orgueil d?un ver, les billes abandonnées pour des pièces de monnaie. Il n?y a plus personne qui partage le pain. On vend même ses larmes pour une heure de gloire.

Il n?y a plus personne qui veut être un nuage, un brin d?herbe, une pluie. Plus personne ne rêve d?être un fleuve, une vigne, un lézard. On roule en tombeaux de plus en plus rapides. Il n?y a plus de gares mais des trains pour nulle part. À défaut d?espérance je compte en chantant les poils de mon chat. Les oreilles pleines de fleurs, la langue pleine d?amour, je caresse du doigt la tête chauve des mots. Les deux chiens de mes yeux font japper leurs prunelles.

Je rêve simplement d?une ronde sans fin, d?une encre blanche de lumière, d?une gravitation d?êtres comme un retour de vague. J?ai appris à parler par les caresses d?une mère, les craquements des berçantes. Je m?accroche à la vie comme des concombres s?accrochent aux cailloux pour sortir du jardin. Je guette l?absolu derrière le bruit des portes, un froissement d?ailes, un souffle de chimère, mille animaux marchant vers l?étable du c?ur.

Quand je marche pieds nus mes pieds sont des oreilles. Ils écoutent la terre. Les soirs d?orage je laisse les farfadets dormir sur ma langue. La mer habille le squelette du sable avec la peau de l?eau, la peau de l?air et celle du soleil. La ligne d?horizon est une gare lointaine, une flèche de silex taillée en pointe, une glissoire sans fin pour les rêves d?enfant. Il m?arrive de parler en langue de fourmi, en pouce de bébé, en laine ou en galet. Il m?arrive de dormir en boule de neige ou en cuillère. Nos yeux se touchent dans les choses qu?ils voient. Les pains se parlent d?une bouche à l?autre. Le vide parfois sert de passerelle au plein.

Quand les mots retournent au silence, ils se cognent aux meubles et renversent les verres. Les bouts de phrase sont des gestes en suspens, des baisers qu?on retient. Les bouts de phrase cherchent la main qui manque. Ils poussent le regard au-delà de nous-mêmes. L?encre sur la page se répand dans la tête et pousse sur la vie. Ce n?est pas la distance qui sépare les hommes, c?est le centre qui manque. Je questionne la mort pour que la vie réponde.

L?enfant quand il dessine retient le soleil à deux mains pour ne pas qu?il s?efface. Il tient le cerf-volant pour ne pas qu?il s?envole. Quand j?écris je m?accroche à l?espoir. Je suis comme le trèfle cherchant la chance même en hiver, les petites feuilles frileuses faisant signe au soleil. Quand le soleil tombe, quand la lune se tait, quand les nuages boudent, quand le silence de le neige enlève son bâillon et les montagnes descendent, apportez vos gazous, vos timbales, un violon de papier, du hautbois, du basson, apportez vos couleurs et vos rebecs d?oiseaux, la musique parfois tient le décor debout.

Jean-Marc LaFrenière Presenté par Aude WIE

         

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 02:55

 

 

 

RUE DES DÉSHABILLÉS


C?était rue des Déshabillés, au coin tourné
Sous la lanterne rouge d?une maison de chiens
Que tu as rencontré ce désir peint en roux
Qui t?attendait là, lune à demi nue de pluie.

Ce n?était qu?une simple fille de paille
Qui tapinait du c?ur tous les soirs de déroute
Qui nageait à l?envers dans un fleuve noyé
A filer sur de clous les bas de la misère.

Prête à donner tout à celui qui passait
Et la vie déclinée pour pas un sou de plus
Pour un peu de chaleur échangé main à main
Au maquillé à louer de son lit fatigué.

Ce passant ce fut toi, dandy vêtu de noir
Au désespoir fardé comme un camion volé
Soumis sans discuter à un destin pipé
Exilé consentant à un vain onanisme.

Dans ses pauvres dentelles soudain transfigurées
Vendue sans condition à l?amour sans retour
Admirant sans limite la force du vivant
Elle t?a aimé et sans faire de manière.

Toi, le perpétuel errant, tu as pu t?arrêter
A l?entre chien et loup de ses paupières bleues
Tu respirais enfin au cadran de sa chair
Le diapason parfait de tes blessures anciennes.

Elle s?est ouverte à toi en toute simplicité
Pour t?offrir de ses reins ce qu?elle avait de mieux.
Et ce fut le final. Toute jouissance bue,
Tu aurais pu dormir sur le clair de son dos.

Mais tu voulais lui dire qu?elle était la plus belle,
Qu?elle portait aux épaules les semelles du vent,
Que ses seins de tzigane t?avaient illuminé
Que l?angle de ses cuises était ton aventure.

Tes habits ont changé. Tu n?en reviendras plus.
Tu ressors maintenant sur le fond de la nuit
Et tu crois désormais aux vastes chiens d?écume
Qui tirent des bordées en riant du malheur.

Ce fut un histoire simple et singulière.
Et même si ce n?est pas vrai, il te faut croire,
Jeune homme qui ignorait le sens du venir,
Aux possibles vrais de tous les improbables.

F.d'Alayrac Présenté par Aude Wie


 

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 22:40

    

 I

 

 

 EMOTION  I

 

 

 

Ici le beau pré

 

 

Et les couronnes de tournesol

 

 

Suivent mon regard émerveillé.

 

 

Les oiseaux m?épient.

 

 

Celui du toit chante.

 

 

Comme c?est curieux,

 

 

Il est en argile.

 

 

On dirait que les cris

 

 

de mes mots

 

 

raisonnent dans le clocher

 

 

des choucas

 

 

 

 

Ding dong

 

 

Ding donc

 

 

 

 

Dis donc

 

 

Je dépose une couronne sur ma tête

 

 

J?accroche un volubilis à ma boutonnière

 

 

Et Vincent peint !

 

 

                        

 

 

 

 

                              RAZA :AUDE WIE

 

 

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 02:31

 

La Vie Revée des Plantes Vertes (eime)

Mon cerveau a voyagé par des trains de folie et j'entends a mon éveil les reproches des Plantes

qui ont surement le complexe d'abandon.............

il faut dire que presque toutes m'ont pleuré des

existentes anterieures a nos rencontres qui auraient tiré des larmes a un employé de chez Borniol...

Pourtant les Plantes sont fières !

Ce matin elles ne me font pas de cadeaux ça conciliabule a qui mieux mieux , ça vociofère sec du

côté du PHylo( mais comme il est carractériel je passe sans ecouter ) Mon Cactus se frotte sur

mes jambes et emmèle ses épines molles a mes poils drus.......je penserai a me raser entierement

un jour : cheveux sourcil torse sex cul Bras z'et jambes ...............une Plante Carnivore m'offre ce

soin que je décline.........comme decline le port de ma tête qui penche mal , comme elle pense mal.

J'ai revé d'Adeline et j'ai pleuré des trains de passage comme caravannes au loin s'estompant.....

il n'y a personne sur mes quais , ni a acceuillir ni pour qui agiter une main ou un mouchoir ....

Ma Belle Orchidée est partie pour un long voyage sur des bords ou je suis interdit de séjour ...mais

dans mon reve je sentais dans la fumée du train les effluves mélangées des odeurs de nos lits et de

son parfum.....

Un Papyrus me sollicite sans brusquerie (sous les gromélations du Phylo parti pour la journée....)

.....il me parle d'ELLE qu'il n'a jamais connue.....mais en pensée je sais qu'il vogue sur mes rêves

pour pouvoir me rassurer , quand des petits matin comme celui ci ouvrent ma poitrine molle et decharnée

par tant d'Amour Reçu donné .....Perdu ......

Nul train ne fait le retour avec l'Aimée .......Juste je peux encor dans mes moment de forces revenues

aller encor quelque fois réouvrir ma carcasse pour emplir et déplier mes poumons rabougris a ces odeurs

qui chaque fois sur le quai m'assaillent.........je ne pleure plus sur les quais mais je vois l'horloge qui

degouline en me voyant ......c'est une vieille horloge qui a rit de nos rires et pleuré des depards comme

nous le faisions.......

Mon Palmier penche la tête sur les tuiles chauffées a blanc et me murmure des rêve orientaux ...

J'entends la musique sur une corde , j'entends aussi des musiques de savane sechée par des soleils

impitoyables, j'entends derriere les cris de guerre et les massacres monter des musiques de balafond et je

Pense a mon Africaine si belle avec ses cheveux d'Or .......tant d'amour a moi donné , a peine rendu

Parce qu'ADELINE M'aimait et que tous ces voyages se continuent loin des villes et des pays , car sans

elle je ne vois plus tout ce qui m'envoutait ..........

Mon Phylo c'est calmé et d'une large feuille me caresse attendrit , depuis ce matin je suis resté debout

sur mon tapis toujours courant apres mon rêve.........la primevère receuillie par l'orchidée un jour il y a bien

longtemps penche sa corole mauve pour cacher une goute de sève échappée......mon Cactuc se frotte

toujours a mes jambes malgré un ruhme pernicieux .....

Un eclair vient de passé suivit de deux autres , le temps est orageux .............

Je me desolidarise un moment des Plantes Vertes et Je vais m'affaler sur mon lit -tapis ou les draps

en desordre me rapellent encor tant et tant de choses....

Je balote la tête comme pour me debarasser de ces souvenirs....et .....a droite un Chat me scrute en

dodelinant lui aussi de ces yeux d'Opale a gauche un autre chat me scrute pour savoir s'il va me dire ou

non quelque chose.......et a ce moment là un troisieme vient se lover sur ma poitrine creuse il me lance un

défi.....:

-.vas tu arreter de te morfondre ?....sais tu combien sont égoistes toutes tes pensées ce jour : regardes!

-ne crois tu pas que la terre porte asser de larmes de l'instant pour que tu rajoutes aux rivieres des masacres et

-autres guerres.......aller Ecoute ton pote le Zébre de passage il t'envoie des musiques sauvages et gaies pleines

-de balaffons et de bongos .....un accacia ami se pique de te faire rire avec nous tous là de suite dans ta chambre

-étriquée, aux tuiles envolées a nous chats courants accourru a ton malaise, Papyrus en riant et pleurant te

-racontera MOïse et les bords du nil ....

-Oui ! c'est vieux et il melange tout mais avoue que même si ton concierge

-absent depuis 48 heures sans le savoir .......t'ayant monter hier une carte vieille de 10ans envolée par mistral ,

-et que toujours vinasse était si content de te filer enfin un courrier par 33tr interposé et bien a plat ........savait-il

-le bougre qu'il te referait vivre ton bel amour envolé?.........ce tas de saindoux sur pattes t'as t-il deja demandé si

- tu étais fait comme la gloire et innacessible ......il ronge des racines du PhYlo et sort une Hache pour les lianes

-amoureuses de ton dernier étage .......il ne comprend pas l'idiot alcoolique pinnardier ,que chaque fois elles recupèrent une hache et le -serrent tant qu'il est encor plus lie qu e vinasse.....

-T'aie-je raconté ma folle escapade de vendredi ...................................................................................

Depuis Deux phrases du chat d'or, je reviens d'un coup a la surface de mes pauvres sens et regardant autour de moi en me soulevant sur un coude je ne peux que constater mon reel egoïsme , je n'écoute pas assez mes Plantes Vertes Ni les Chats courants qui me visitent :

c'est fou l'immensité que peut me prodiguer avec un sentiment tres fort et depuis si longtemps tout mon petit univers !

Les Plantes Vertes Et Les CHats ont L'Amitié Indefectible..........

Je me leve et je danse sur la Musique lointaine comme un air de jazz langoureux et mes Plantes me suivent les chats itou du regards

LES CHATS ET LES PLANTES VERTES SONT INCROYABLES DE FIDELE PRESENCE !

AUDE  WIE

 Photos D Roops Presntée par Aude Wie

 

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 11:28

 

 

Situations Bizares???: mais non! ......ça c'est de la Vache !

ci dessus :1 la baigneuse .....2: du producteur au consommateur(Digital Blasphemy Paint)

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 04:30

 

 

 

 
 
 
 
 
 
Presenté par Aude Wie
                                                       
Photos Daniel Roops(les Mains)
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 03:30

                                   

SINGING IN THE RAIN

 

La chevelure du ciel laisse tomber ses franges de nuages. La pluie change les formes. Le sable a quelque fois des humeurs océanes. Lorsque la pluie dérape, les routes se mettent à tourner comme les roues folles d?un vélo. Des éoliennes liquides crachent des vagues de vent. Ce n?est pas la foi qui déplace les montagnes, c?est la vitesse des atomes, la lenteur du temps, la kinésie de l?air. Les montagnes ne sont qu?un semblant d?équilibre. Il y a dans chaque chose le germe d?une idée, le c?ur d?une châtaigne, une amande intime au c?ur de l?isolement, un noyau d?espérance dans les écales amères.

On ne voit pas la pluie. Elle nage dans nos yeux. Elle aveugle les bêtes. C?est comme un gros chagrin, un enfant qui pleure sans savoir pourquoi, un cheval qui hennit pour une avoine bleue. Une seule goutte est comme le niveau qui sert au maçon. On ne lutte pas contre la pluie. On se couche avec elle. Même la terre étire ses biceps pour se laisser toucher.

On n?affronte pas la pluie. On accompagne ses murmures, ses râles, ses chansons. Même en courbant la tête, on s?enfonce dans le ciel. La pluie est si fragile, on ne peut la briser. Quand on s?habille de pluie, on se retrouve nu. Les saules ne pleurent pas, ils chantent sous la pluie.

On ne vainc pas la pluie. Elle ajoute à la terre le mouvement des plantes. Elle aiguise les rivières. Elle cherche la lumière dans les trous sur le sol. Elle rassasie les feuilles dans le chignon des arbres. Elle fait rire les pierres et se moque du sérieux. Elle réveille les lézards, la luzerne et le trèfle.  Ses gouttes descendent en grappes d?une église liquide. On se laisse dissoudre. On chevauche ses lignes.

On ne distance pas la pluie. De quelque côté qu?on aille, elle présente son dos. Elle annonce le temps sans image ni texte. Elle ânonne son eau sur le bord des lucarnes. Elle verse du soleil dans l?entonnoir végétal. Elle fait rouiller les clous rongés par la mémoire. La pluie est sans pudeur mais se cache pour boire. Le c?ur s?agrandit de son immensité. Elle relie les racines au vol des oiseaux et la pierre aux étoiles.

On n?écrit pas la pluie. Elle grave des virgules dans les phrases du sable. Elle fait fondre la neige et les traces de pas. Elle frappe les rochers, les broussailles, les houx. Ni la ronce ni l?ortie n?échappent à ses doigts. Dans la bibliothèque de la pluie, chaque goutte est un livre. Les fleurs apprennent la lecture à chaque nouvel orage. Tous les jardins viennent boire l?alphabet vertical.

On n?étreint pas la pluie sans verser quelques larmes. Elle égalise les rivières et soude les nuages. Elle distend les silences et dilue les paroles. Elle traverse les ronces sans déchirer sa robe. Elle ouvre une fenêtre dans le coeur des bourgeons et danse de guingois sur les pentis mouillés. Elle coule sur les toits aux paupières d?ardoise. Elle met un baume sur les fougères brûlées, un pansement sur le feu.  Ses bulbes de lumière éclaboussent les vagues. Chaque cercle dans l?eau en compose un nouveau.

La pluie quand elle tombe fait des arbres liquides, une lessive qui s?enfle. On reconnaît la vie sous son écorce fluide. La soie de ses pinceaux assouplit l?horizon et plie ses lignes droites. Les yeux fermés, on peut lire sur le sable le braille de ses gouttes. Telle un breuvage d?elle-même, la route se liquéfie. La pluie démasque l?invisible et pénètre la terre par ses mille serrures.

On n?attrape pas la pluie comme un poisson d?eau douce. Son enveloppe rappelle nos nuits amniotiques. Elle fait chanter les arbres, les ruisseaux, l?herbe mauve des prés. Elle suce les pépins au c?ur des pommiers. Elle sucre le pollen au milieu des abeilles. Ses jambes dodelinent sur les pans de falaise. Qu?elle brille comme un pain, le sable s?en nourrit.

 TEXTE DE :Jean Marc LaFrenière Presenté par AUDE WIE

Paint Pascal Renoux

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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 05:15

Parce que

  Les vaches Migrent 

en ce moment   .

Oh! le Beau fiancé en bas !

Gloire a

nous soment z'a pis

que ce grand escogriffe

se courbe devant les notres ;

Amen!

                  

                                                                                                    ( paint Digital Blaphemy) Aude WIE /RAZA

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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 03:46

 

 

 

 geste

seconde

riz amer

velouté de projet

année en moins

année cécité

année

luia

                                                                                                                                     aude wie/raza

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