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2 décembre 2005 5 02 /12 /décembre /2005 04:05

 

 MERCI a tous  Pour LUI :c'est là"-http://abdoukamel.over-blog.com/      

  à tout' AUDE WIE

                    

Villa MaraCkech à ALOUNA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 décembre 2005 5 02 /12 /décembre /2005 02:11

 

 

 

 MOULOUDJI

"FAUT VIVRE"

 

 

 

 

Musique: Georges Van Parys

 

 

 

 


{Récité:}
Il y a peut-être 150 millions de galaxies
contenant chacune 120, 150 millions d'étoiles...
A des centaines de milliers d'années lumières...
Il y a des centaines d'autres galaxies
contenant encore des milliards d'étoiles...
Poussière dans un Sahara d'étoiles...

malgré les grands yeux du néant
c'est pour mieux nous manger enfant
et les silences et les boucans...
faut vivre

bien qu'aveugles sur fond de nuit
entre les gouffres infinis
des milliards d'étoiles qui rient...
faut vivre...

malgré qu'on soit pas toujours beau
et que l'on ait plus ses seize ans
et sur l'espoir un chèque en blanc
faut vivre...

malgré le cœur qui perd le nord
au vent d'amour qui souffle encore
et qui parfois encore nous grise
faut vivre...

malgré qu'on ait pas de génie
n'est pas Rimbaud qui peu pardi
et qu'on se cherche un alibi
malgré tous nos morts en goguette
qui errent dans les rues de nos têtes
faut vivre...

malgré qu'on soit brave et salaud
qu'on est des complexes à gogo
et qu'on les aime c'est ça le pire
faut vivre...

malgré l'idéal du jeune temps
qui c'est usé au nerf du temps
et par d'autre repris en chantant
faut vivre...

malgré qu'en s'tournant vers l'passé
on est effrayé de s'avouer
qu'on a tout de même un peu changer
faut vivre...
malgré qu'on soit du même voyage
qu'on vive en fou, qu'on vive en sage
tout finira dans un naufrage
faut vivre...

malgré qu'au ciel de nos poitrines
en nous sentinelle endormie
dans un bruit d'usine gémit
le cœur aveugle qui funambule
sur le fil du présent qui fuit
faut vivre...

malgré qu'en nous un enfant mort
parfois si peu sourit encore
comme un vieux rêve qui agonise
faut vivre...

malgré qu'on soit dans l'engrenage
des notaires et des héritages
ou le cœur s'écœure et s'enlise
faut vivre...

malgré qu'on fasse de l'humour noir
sur l'amour qui nous en fera voir
jusqu'à ce qu'il nous dise au revoir
faut vivre...

malgré qu'à tous les horizons
comme un point d'interrogation
la mort nous regarde d'un œil ivre
faut vivre...

malgré tous nos serments d'amour
tous nos mensonges jour après jour
et bien que l'on ait qu'une vie
une seule pour l'éternité
malgré qu'on la sache ratée....

Faut vivre...

MOULOUDJI chanteur français

 presenté par AUDE WIE

 

 

 

 

                            

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30 novembre 2005 3 30 /11 /novembre /2005 01:55

 

Bé oui m'en faut pas beaucoup pour me marrer cliquer là-> mais reduisez votre page pour voir l'effet !

AMUSEZ VOUS BIEN !

                                                http://www.lebonze.co.uk/stuff/move.htm

                                                                                    

                                                                                                                              presenté par Aude Wie

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30 novembre 2005 3 30 /11 /novembre /2005 01:49

 

 

 

                Pseudo Sonnet

        Asiatique et Litéraire

 

Emmi les hauts roseaux, les rotangts et les joncs que

réfléchit l'étang mauve où nagent les cyprins,

la frèle Hadja-Sari , fille de mandarins

au teint jaune citrin navigue dans sa jonque;

 

la salangane vole, effroi des moucherolles(*),

à son nid de fucus , potage expectatif;

un friselis frivole affole les corrolles

 des lotus fiers d'avoir Loti pour génitif;

 

on entend miauler un tigre dans les jungles.

Or de ses doigts menus que terminent des ongles

pointus, Hadja-Sari, princesse de Bangkok,

 

avec un geste mièvre et des mines jolies,

feuillette, abandonnant la rame et les coolies

un roman très-cochon que signa Paul de Kock.

 

(*) On dirait qu'on joue à pigeon vole , trouvez pas?(Nte de L'Auteur)

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Georges Fourest (receuil "LA NEGRESSE BLONDE" 1946 chez Corti (réédité chez la même éditeur et de même présentation  voir: fnac.com )

                                 

 

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21 novembre 2005 1 21 /11 /novembre /2005 04:45

   

               VOTRE ARBRE VOUS EN DIT LONG !

Recherchez votre date de naissance dans la liste qui suit et
vous trouverez votre arbre de Vie.


23 déc. au 01 janv.         - Pommier
02 janv. au 11 janv.        - Sapin
12 janv. au 24 janv.        - Orme
25 janv. au 03 févr.        - Cyprès
04 févr. au 8 févr.         - Peuplier
09 févr. au 18 févr.        - cèdre
19 févr. au 28 févr.        - Pin
01 mars au 10 mars         - Saule pleureur
11 mars au 20 mars         - Tilleul
21 mars                            -Chêne
22 mars au 31 mars         - Noisetier
01 avr. au 10 avr.             - Cormier
11 avr. au 20 avr.             - Érable
21 avr. au 30 avr.            - Noyer
01 mai au 14 mai              - Peuplier
15 mai au 24 mai             - Châtaignier
25 mai au 03 juin            - Frêne
04 juin au 13 juin            - Charme de la Caroline
14 juin au 23 juin            - Figuier
24 juin                            - Bouleau
25 juin au 04 juill.           - Pommier
05 juill. au 14 juill.          - Sapin
15 juill. au 25 juill.          - Orme
26 juill. au 04 août          - Cyprès
05 août au 13 août          - Peuplier
14 août au 23 août           - Cèdre
24 août au 02 sept.         - Pin
03 sept. au 12 sept.        - Saule pleureur
13 sept. au 22 sept.        - Tilleul
23 sept.                           - Olivier
24 sept. au 03 oct.          - Noisetier
04 oct. au 13 oct.            - Cormier
14 oct. au 23 oct.            - Érable
24 oct. au 11 nov.            - Noyer
12 nov. au 21 nov.            - Châtaignier
22 nov. au 01 déc.           - Frêne
02 déc. au 11 déc.           - Charme de la Caroline
12 déc. au 21 déc.           - Figuier
22 déc.                            - Hêtre
 
BOULEAU (l'inspiration)
enjoué, séduisant, élégant, amical, sans prétention, modeste, n'aime pas les excès, a en horreur la vulgarité, aime la vie dans la nature et le calme, n'est pas très passionne, regorge d'imagination, a peu d'ambition, crée une atmosphère calme et satisfaisante.
CÈDRE (la confiance)
D'une rare beauté, sait s'adapter, aime le luxe, jouit d'une bonne santé, loin d'être timide, a tendance à regarder les autres de haut, est sur de lui, déterminé, impatient, aime impressionner les autres, a de nombreux talents, travailleur, d'un optimisme sain, attendra son seul vrai amour, capable de prendre des décisions rapidement.
CHARME DE LA CAROLINE (le bon goût)
D'une beauté affranchissante, fait attention a son apparence et a sa condition physique, fait preuve de bon goût, n'est pas égoïste fait en sorte que sa vie soit aussi confortable que possible, mène une vie raisonnable et disciplinée, recherche la gentillesse et la reconnaissance chez un partenaire de vie, rêve d'amants exceptionnels, est quelquefois heureux de ses sentiments, a peu confiance dans la plupart des gens, n'est jamais certain de ses décisions, est très consciencieux.
CHÂTAIGNIER (l'honnêteté)
D'une beauté peu commune, ne veut pas impressionner, a un sens de la justice très développé, est intéressé, un diplomate ne s'irrite facilement et est souvent blessé en société en raison de son manque d'estime de lui, quelquefois donne l'impression d'être supérieur, a l'impression de ne pas être compris, n'aime qu'une fois, peut avoir des difficultés à trouver un partenaire.
CHÊNE (le brave)
De nature robuste, courageux, fort, implacable, indépendant, raisonnable, n'aime pas le changement, aime garder les pieds sur terre, une personne d'action.
CORMIER (la délicatesse)
Plein de charme, enjoué, talentueux sans être égoïste aime attirer l'attention, adore la vie, le mouvement, l'agitation et même les complications, est à la fois dépendant et indépendant, fait preuve de bon goût, est artistique, passionné, émotif, est de bonne compagnie, mais ne pardonne pas.
CYPRÈS (la fidélité)
Fort, musclé, adaptable, prend ce que la vie a à offrir, content, optimiste, a soif d'argent et de reconnaissance, déteste la solitude, amant passionné qui ne peut être satisfait, est fidèle, s'emporte facilement, est indiscipliné, pendant et négligent.
L`ÉRABLE (l'indépendance d'esprit)
Sort de l'ordinaire, débordant d'imagination et d'originalité, timide et réservé, ambitieux, fier, sur de lui, désire ardemment vivre de nouvelles expériences, est quelquefois nerveux, possède plusieurs complexités, a une bonne mémoire, apprend facilement, a une vie amoureuse compliquée, désire impressionner. 
FIGUIER
(la sensibilité)
Très fort, un peu entêté, indépendant, ne tolère pas les contradictions ou les controverses, adore la vie, sa famille, les enfants et les animaux, un peu volage en société, a un bon sens de l'humour, aime l'oisiveté et la paresse, possède des talents et une intelligence pratiques. 
FRÊNE (l'ambition)
Très séduisant, vif, impulsif, exigeant, ne se préoccupe pas des critiques, ambitieux, intelligent, talentueux, aime jouer avec le destin, peut être narcissique, très fiable et digne de confiance, amant fidèle et prudent, laisse quelquefois sa tête avoir le pas sur son coeur, mais prend le couple très au sérieux. 
HÊTRE
(le créatif)
Fait preuve de bon goût, s'inquiète de son apparence, matérialiste, démontre un bon sens de l'organisation en ce qui concerne sa vie et sa carrière, est économe, bon dirigeant, raisonnable, ne prend pas de risques inutiles, excellent compagnon de vie, se passionne pour tout ce qui permet de garder la forme (diètes, sports, etc.). 
ORME
(la générosité)
De forme plaisante, porte des vêtements élégants, a des exigences modestes, a tendance à ne pas pardonner les erreurs, enjoué, aime mener mais n'aime pas obéir, partenaire fidèle, aime prendre des décisions pour les autres, généreux, a un bon sens de l'humour, est pratique. 
NOISETIER
(l'extraordinaire)
Charmant, peu exigeant, très compréhensif, sait comment faire bonne impression, ardent défenseur des causes sociales, populaire, d'humeur changeante, est un amant capricieux, honnête, un partenaire tolérant, possède un sens précis du jugement. 
OLIVIER
(la sagesse)
Aime le soleil, la chaleur et les doux sentiments, équilibré, évite les agressions et la violence, tolérant, enjoué, calme, possède un sens de la justice bien développé, sensible, emphatique, n'éprouve pas de jalousie, aime lire et aime être entouré de gens sophistiqués. 
NOYER
(la passion)
Implacable, surprenant et plein de contrastes, souvent narcissique, peut démontrer de l'agressivité, est généreux, de vastes horizons s'ouvrent à lui, peut avoir des réactions inattendues, est spontané, fait preuve d'une ambition sans limite, aucune flexibilité, est un partenaire difficile et peu commun, n'est pas toujours aimé mais est souvent admiré, stratège hors pair, très jaloux et passionné, ne fait aucun compromis. 
PEUPLIER
(l'incertitude)
Très décoratif, n'a pas beaucoup confiance en lui, courageux seulement lorsque nécessaire, a besoin d'être entouré de personne plaisantes et de bonne volonté, très sélectif, souvent solitaire, peut éprouver une grande animosité, possède une nature artistique, est un organisateur, a un penchant pour la philosophie, fiable dans toutes les situations, le couple est très important pour lui. 
PIN
(le particulier)
Adore être entouré de gens agréables, très robuste, sait comment rendre la vie confortable, est très actif, naturel, un bon compagnon, rarement amical, devient facilement amoureux, mais sa passion s'éteint vite, renonce facilement, tout est matière aux déceptions jusqu'à ce qu'il rencontre son idéal, est digne de confiance et pratique. 
POMMIER
(l'amour)
Frêle possède beaucoup de charme, a un bon pouvoir de séduction et d'attraction, a une aura plaisante, aime flirter, est aventureux, sensible, toujours en amour, veut aimer et être aimé, partenaire tendre et fidèle, est très généreux, a des talents scientifiques, ne vit que pour aujourd'hui, est un philosophe insouciant et imaginatif. 
SAPIN
(le mystérieux)
Fait preuve d'un goût extraordinaire, est digne, sophistiqué, adore tout ce qui est beau, est d'humeur changeante, entêté, a une tendance a l'égoïsme, mais est attentif aux personnes qui sont proches de lui, est plutôt modeste, très ambitieux, talentueux, travailleur, un amant insatisfait, a plusieurs amis, plusieurs ennemis, on peut compter sur lui. 
SAULE PLEUREUR
(la mélancolie)
Beau mais plein de mélancolie, séduisant, très emphatique, aime tout ce qui est beau et de bon goût, aime voyager, est rêveur, agité, capricieux, honnête, peut être influencé mais il n'est pas facile a vivre, exigeant, bonne intuition, souffre en amour mais trouve quelquefois un partenaire qui lui sert de point d'ancrage.

TILLEUL (le doute)
Accepte calmement les leçons parfois difficiles que lui impose la vie, déteste la bagarre, le stress et le travail, n'aime pas la paresse et l'inaction, est doux et se laisse fléchir facilement, fait des sacrifices pour ses amis, a plusieurs talents mais n'a pas la ténacité nécessaire pour les développer, se plaint et gémit souvent, est très jaloux mais est aussi loyal.

presenté par AUDE WIE

                               





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16 novembre 2005 3 16 /11 /novembre /2005 22:09

 

 UN JOUR COMME UN AUTRE........(sans verbe......parce que c'est venu comme ça .)

Un palier deux paliers, une porte ouverte et grinçante courant d'air pour ascenceur fatigué, cavalcade de minots, rires et cris de bagares pour de vrai melangés sur le palier du troisième ou l'alccolo de service sans sourdine  beuglante des gros durs a épaules de femmes, poing levé pour une table en retard .Les petits coincés figés de peur dans le coin du quatrième et dernier etage ou des pigeons emplumés a l'oeil de boeuf ,affolés, envol pour des parcs a vieilles penchantes sur des canes en sachet de miettes grelottantes des mains, rabougries et artrithiques, sorties des manches d'un manteau elimé , col de fourrure mitté mais tête dignes aux boucles blanches ordonnées accroches coeur sur peau ridée yeux de porcelaines à l'envie des antiquaires des faubourgs collections de têtes de poupées vides décapitées aux orbitres creuses .

Pigeons nourris et voletants  au ras du bitume entre les arbres chetifs des villes , toutes les villes .

Innadmissible puanteur de ces villes riches de leur cruauté, cachette des monstres de tous les troisièmes étages .Puanteur des peurs des pauvres des chats crevant pas crevés pour Dieu et ses anges .,des enfants blessés , des vieux maltraités des chiens abandonnés et des oiseaux en cage.

Perles aussi de rires et d'eaux fraîches des fontaines fières dressées ou égrennés, au coin des rues sous les chapeaux ou les bonnets , joies infimes et impardonnables contre toutes les misères cachées.........!

(Marsoupio/AUDE WIE un 1er Mai, jour banal ,dans l'attente des chômeurs du 1er rang !)

                     

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16 novembre 2005 3 16 /11 /novembre /2005 21:10

 

UNE ANNEE CHARGEE OU LA RENCONTRE DE L'ARBRE MAGIQUE !

Il était une fois .....qu'est ce que je raconte moi ?

Cette année là c'est fou tout ce qui m'est arrivé ! J'ai eu une cocqueluche carabinée, la varicelle où on avait dû m'attacher, et deux mois d'aeriums en prime dans le Doubs! Les enfants qui ne ressemblaient pas à "Bébé Cadum "en 50/60 etaient considérés comme rachitiques, la guerre et ses privations avaient vraiment marqué les esprits ! Un gosse trop mince c'était un gosse mal nourri et l'on regardait en biais les parents !! D'où ces foutus aériums ou en fait je me suis super bien amusé, car nous étions des centaines de mômes pour 4 ou 5 moniteurs-gardiens-d'oies, que l'on faisait tourner en bourrique en grinpant sur des marronniers avec l'echelle de l'homme à tout faire du Château (c'en était un du 17eme, entièrement vidé de ses meubles d'autrefois et rempli par des centaines de lits de 70 , en fer, alignés comme dans une caserne et des salles à manger équipées de très longues tables et de bancs aussi longs!

Et si cette échelle immense pour nous, (7/10ans) était là c'était pour que l'homme à tout faire remplace de temps en temps les ardoises du toit qui faisaient qu'il pleuvait dans nos lits, ce qui, il faut le dire m'amusais beaucoup!.... C'était comme une blague quand cela arrivait.... Des arbres dans le Doubs il n'y a que ça et en plus ils dataient presque tous de l'époque du Châteaux de Mézière (dans le Doubs)...

Le jour où je rentrai enfin chez moi à la maison, mon père qui était un homme sombre et tres peu démonstratif m'attendait avec un super Vélo de couleur vert-émeraude-métalisé de marque Peugeot ! Le super Luxe quoi! En plus ce vélo n'avait pas de petites roulettes à l'arrière , il était tout neuf et c'était les première couleurs métalisées ! Même les bagnoles, qui voulaient faire la pige à "chewy"(Chevrolet) , les Verssailles et les Chambords (Simca) n'arborraient pas de si belles couleurs ! J'en restai Bouche bée......

Mon père voulu dans l'instant pour éviter les effusions, surement, m'apprendre à faire du vélo avec cette merveille ; nous habitions encore Dijon à cette époque pas loin de la plus grande place de la ville .

Ce qui devait arrivé arriva ! C'était mon année il n'y avait rien à y faire : je me cassai le bras droit dans une superbe gamelle !

Chez le rebouteux on me flanqua d'un platre énorme (on ne lésinait pas sur les matériaux)presque plus lourd que moi! Dans la foulée trois jours plus tard j'attrapais les oreillons , et cela ne faisait pas une semaine que j'étais revenu !!

Ma chère et tendre mère, qui ne travaillait pas, n'étant pas d'une patience d'ange, s'arrangea donc avec ma tante, sa soeur, intallée avec mari et filles (2) dans le Midi depuis la fin de la guerre !

Là c'était pour moi l'aventure totale , et je cachai bien ma joie de partir en "pays étranger," de peur que l'on ne change d'avis .

J'arrivai donc a Marseille pour la premièere fois chez mon oncle et ma tante, qui louaient l'étage d'une Villa aux Olives à une Madame Olive (réel!) qui avait un caractère mauvais et un Loulou de Poméranie !(plus con comme chien ça n'existe pas !)..Ma dégaine à l'arrivée dans la maison précipita mes deux cousines dans un fou rire incontrôlable, malgres les taloches de mon oncle !

Il faut dire, que si un jour, j'ai ressemblé à quelque chose , je ne le dois pas au traitement de l'époque pour les oreillons. J'etais attiffé d'une serviette garnie de coton et nouée sur le dessus du crâne comme un oeuf de Paques ! ...J'étais rouge en plus, et j'avais - comble de bonheur de de bon goût - un plâtre, et des chaussures orthopédiques lacées cette fois-ci jusqu'aux molets.....Le vrai souffreteux !

Le comble de l'horreur est, en plus des moqueries de mes deux pestes de cousines, que je n'avais pas le droit de me baigner à cause de ces foutus oreillons, du plâtre (des fois que je coule à pic !) et en bref, je restais au bord de la mer, sur les galets, un chapeau de paille trop grand pour moi sur la tête , habillé, et le menton dans les mains, à ruminer, en jetant un oeil plus que mauvais à mes cousines qui continuaient de se moquer de moi à qui mieux -mieux....

Une apres-midi, alors que tout le monde faisait la sieste, je décidai par ennui, et aussi à la recherche d'une petite vengeance, d'aller voir de plus près dans le vaste jardin de la Villa de Madame Olive, chose interdite !... Elle se gardait l'usage du jardin et râlait comme un âne si elle voyait "un de ces mal-élevés "se trimbaler dans Son jardin ....L'heure de la sieste étant sacrée dans le Midi, je ne lui demandai pas son avis et partis directement vers un arbre bizare qui avait déja retenu mon attention ...; Cet arbre était vraiment bizare voyez plutôt : il faisait presque la hauteur de la villa et était presque aussi large, il avait des feuilles grandes lisses et luisantes, de la même forme que celles des "caoutchoucs" de ma mère, à ce point pres c'est qu'elles étaient ces feuilles d'une superbe couleur MORDOREE !! les feuilles etaient tres clairssemées sur les branches noueuses et enchevêtrées à souhait et etaient décorées de fruits plus gros que des tomates d'un Rouge Orangé !! ...en fait il y avait plus de fruit que de feuilles, et ces fruits pendouillaient entres ces feuilles, vraiment comme des décorations. Au soleil cet arbre était féerique, incroyable, un vrai arbre de contes de fées , et pourtant je n'aimais pas les contes !

Je ne pû résister à la tentation, et traînant une chaise en fer, j'entrepris de grimper dedans ... Je me pris une première gamelle ! C'est fou ce que ça peut-ètre traîte ces chaises pliantes en ferraille !!

Mais déja à cette epoque j'étais têtu comme dix mules, et cela ne me découragea pas malgrès ce noeud sur la tête qui s'accrochait partout et le platre qui me tirait par le bas et me gênait pas mal pour attraper un appui quelconque ....J'arrivai après de beaux efforts à me trouver sur deux branches croisées d'un gris très sombres et lisses comme le tronc : vous dire le contraste de ces couleur en plein soleil , une vraie apparition !!

Je ne sais pas si c'est la fièvre ou le soleil , mais je m'endormis à plus de dix mètres du sol applatti sur les deux branches et complètement épuisé les bras balants, à plat ventre !!

Ce furent des cris impossibles et nombreux qui me réveillèrent . Il faisait nuit, j'étais toujours sur mes branches, le nez aux ras des gros fruits, et je vis entres ceux ci , des lampes et des bougies, qui cherchaient comme des mini phares délirants partant dans tous les sens ; et puis, ces cris ces injonctions :-KIKI, KiKi, KiKi, mais où est passé ce sacré gosse !.... Je regardais tout ça d'un air tres attentif ,car, que l'on s'intéresse a ma personne, que l'on s'inquiète , était pour moi tres nouveau, chez moi les gens sont très très peu demonstratifs et cela quelque part me donnait une espèce d'importance ! Jamais je n'avais vu des adultes si inquiets ; en plus ils avaient mis le paquet : mon oncle, ma tante, mes deux cousines, la mère Olive et son mari, les voisins qui habitaient tous à plus de trois klm, des gosses de mon âge et plus, même un garde -champêtre, tout cela braillait à tue tête menés de main de maître par mon oncle ancien Colonel à la retraite, la marche étant fermée par l'inévitable Loulou de la mère Olive et ses "aboiements " si aîgus....le spectacle valait le coup d'oeil !...et vraiment du haut de mon perchoir j'en profitais un maximum , la vue de mes cousines dans la lumière des lampes, me rejouissait au plus haut point , et me vengait de toutes leurs mesquineries ...j'étais aux anges ...!

Mais il fallu  que ma tante lançe un appel qui couvrit tous les autres et réveilla mon estomac, qui se rappela à mon bon souvenir : -Kiki, KiKi ,tu viens manger ou quoi ? Ce gosse alors !!

......C'etait vraiment le cri qui tue !.....Je me mis a chouiner sur mes branches à chaudes larmes, pour éviter un maximum de dispute, l'air plus malheureux qu'un chat qu'on aurait voulu noyer !

.......Le plus dur de l'affaire fût de me faire descendre, mon noeud, mon plâtre et moi de cet arbre ! Quelle épopée, tout le monde voulait m'aider , mais à l'envers , j'avais les chocottes ....et ce ne fût pas une mince affaire....entre le plâtre et ma peur panique de descendre dans le noir où je ne voyais rien car en plus je chouinais de plus belle, on finit par y arriver...!!

Je ne me fis pas disputer, mais au passage, on avait ramener pour me consoler deux gros fruits Rouge Orangé de L'arbre qui s'appelaient des KAKIS ,!!

Et l'Arbre le si bel Arbre de mes souvenir n'était pas un KaKier, Mais un PLAQUEMINIER ! ...

Si je ne me fît pas disputer, par contre ,mes charmantes cousines, ne m'appelaient plus que : KAKI ! KaKi ! KaKi !!

...et ce avec une malice plus que doûteuse et que j'appréciais encore moins que leurs moqueries d'avant.! Moralité : la vengeance est un plat qui se mange froid et moi ce jour là, j'avais pris un sacré coup de soleil, mais j'avais appris, un nom d'Arbre, aussi magique que l'arbre qui le portait..!

                                                                 AUDE WIE 

                      

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16 novembre 2005 3 16 /11 /novembre /2005 21:01

 

L'ARBRE AU MILIEU

Moi, je m'approprie partout où je passe un arbre qui me plait , même si je connais pas son nom de famille.....Ici...chez "moi" c'est un arbre qui était au milieu de la route... ÉNORME, la route était déviée à gauche pour ceux qui venaient d'en haut et à droite pour ceusses qui montaient... c'était même devenu une blague avec les copains et copines, quand je disais : Tiens , j'ai vu mon arbre aujourd'hui, car personne ne semblait avoir jamais vraiment regardé cet arbre... faut dire aussi, qu'en descendant (par la gauche), il n'etait pas visible d'où on venait et qu'il en avait vu des morts... !

par la droite, il était devant ! Ce qui fait qu'on en faisait un demi ou quart de tour, à l'aise quoi... Il était à côté du chateau d'eau qui est assez beau, et dans un coin si désert, que cet arbre il fallait être miro, pour pas l'avoir vu au moins une fois...

Je n'ai jamais su ce que c'était comme arbre... Il était rougeâtre et avait la forme naturelle des arbres dessinés sur les coloriages de gosses : un gros tronc et une grosse boule de feuilles très denses. Il faisait dans les 5 mètres de haut et pareil de large, un tronc foncé et bien rond, aussi, le truc massif vous voyez ? Il était vers le Chemin St Jean du Désert, pas loin du jour je me suis massacré à moto...

presque deux ans après... je passe en voiture à cet endroit avec un copain et je trouve que ça a changé. Quoi? Sais pas... mon copain , me dit  qu'il est né ici et qu'il a toujours connu cet endroit comme ça, que c'est le choc qui m'a foutu la tête dans le slip... Ben non! C'était l'arbre, plutôt celui qui n'y était plus... La voierie a dû en avoir assez de nettoyer les saletés qui s'accrochaient dedans dès qu'il y avait un accident , ou , ça gênait la vue d'un nouveau proprio du coin ....je ne sais pas ...mais l'arbre, il n'est plus que dans ma mémoire et sur quelques photos de famille du crû... ou les photos des journaux... d'avant... quand il y était....et qu'il faisait juste les faits- divers.....mainnant, quand je vois un pitchoun, colorier,et c'est rare il y a la "playstatiunne", un arbre qui y ressemble... ça me fait tout drôle car ils sont, ces arbres qui lui ressemblent, toujours dessinés au bord des routes.... pas au milieux..!!!

Souvenirs AUDE WIE

              

paint André Rosny 

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14 novembre 2005 1 14 /11 /novembre /2005 00:00

                        

 

LES ZELES PAPILLONS
 
Mon café du matin, c'est répandu
dans une cuillière sans sucre;
mes deux tartines beurrées, n'ont plus
de raison d'ètre, pas plus que le lucre
dans des cellules de monasrères.
La flaque beige de mon déjeuner
s'étale sans façon et semble faire
des arabesques pâles sur les mâlons cirés.
Des fourmis viennent et se pavannent
et repartent frustrées du liquide sans festin
qu'elles n'auront pas fait, car la canne
à sucre, dort au fond des jardins.
Bambous tapés, et raisonnants de l'air,
bruissants de vols de monarques
aux satins, poudrés de vert
et de noires et fines poudres âcres.
Ils ont les trompes sucrées et serpentines
de légers ors sur leurs veines véronèse,
les corps soyeux et noirs,Ursulines:
bruissements sacrilèges, qui ne lèsent,
ni, les vents portants, ni les chasseurs,
cuits, aux soleils humides des mangroves.
Les estuaires lâchent des bonheurs
en nuées, et les serpents se lovent
sous des feuilles énormes, qui pleurent
la séve des orchidées explosives amantes,
d'arbres à pain ou de palétuviers.
Les coupeurs des sucres en plantes
chantent les zèles papillonnés,
aux verts serpents ,d'arbres séculaires
et aux dieux aztèques oubliés.;
Les royaux insectes, en robes fières
s"aglutinent de grappes miriadées,
aux cannes ,suintantes et sucrières.
Ma cuillère de sucre n'est pas emplie
avec les petits grains bleu et soleil
du matin en zèles papillon, fuits
mon esprit est allé ,dans les airs merveilles
voler, avec ceux des odeurs de café fruit
des zéles verts de papillons au galop.
Mon café est foutu , tant pis
ma journée n'ira pas me causer de si tôt
des tropiques ,et du sucre moullu,
mon café, est par terre, et le rêve rompu......
AUDE WIE
Paint digitalblasphémy
                                                                              
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9 novembre 2005 3 09 /11 /novembre /2005 00:00

            

LA VIE RÊVEE DES PLANTES VERTES (ENCORRRRrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ????? !Mais ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !)

 

 

 

Je ne sais pas bien comment je suis arrivé ici , ni pourquoi . Et je me demande même si c'est vraiment moi qui suis là ,a coté d'un pot de Papyrus qui me chatouille le nez et a le don d'attirer mes chats, mais le fait est là j'y suis bien ! E t si j'en douttais encor , je sens a coté, sur ma droite ,les épines désarmées de mon Cactus Sauvage , qui me tapotte getiment la main pour me dire que je ne rêve pas ......je marche; et le Papyrus empoté ,sortant quelques racines filiformes, soulève son pot en dodelinant de l'ombelle ,d'un vert tendre aux étamines vertes fluo , et trotine résolument derrière nous ...

 

 

 

Il n'y a pas d'horizon ?!!

 

 

 

Dans une lueur qui ocsille entre le verdâtre et le bleuâtre la ligne d'horizon c'est pendue .....Sans me retourner je sens que les bruissements imperceptibles , qui me suivent, moi et mon Cactus ,ne sont pas le fait d'un seul et unique individu plantifère .......

 

 

 

Je n'ose me retourner , je pense à mon Philodindron légérement abusif et possessif , et j'imagine les pleurs et les grincements de tiges ,qu'il va me falloir affronter à mon retour ...

 

 

 

.J'entend dans ce lieu qui parait si désert un fracas incroyable : , un pot c'est cassé, et un Papyrus tout jeunet , courbe l'ombelle , pour regardér tout penaud les degats ....Il faudra qu'il s'y fasse, je n'ai pas de pot de terre, ni de fer sous la main ,et mon Cactus malgré son manque certain de racines envahissantes , ne prêtera pas le sien .....donc, il faut se rendre a l'évidence , si ce petit Papyrus veut me suivre comme tous ces congénères que je n'ose pas compter, il lui faudra se passer de son habit et se résoudre a perdre quelques mottes de terre et nous suivre racines à l'air .....

 Malgré ce court intermède , le petit Papyrus , qui etait je le saurai apres né a Kiev, bien que gêné par sa nudité intégrale, sous un soleil invisible comme l'horizon, mais en reste , se décide à nous suivre ...il y a bien longtemps que nous marchons en chantant à tue tête , quelques chanssons paillardes , reprisent en echo par des Papyrus (sauf un!) inconnus et suiveurs , sans que cela ne m'étonne plus...... .

Que, le curé de Camarais soit connu dans cet endroit reculé de mon subconcient inconcient....

Il faut bien se le dire : Les Plantes Vertes ont des pouvoirs a nul autres pareils et des connaisances incommenssurables , donc du plus profont vert que je puisse me rapeller il m'a toujours semblé naturel ou presque, que les Plantes Vertes sachent bien des choses que nous ignorons encor, c'est un fait certain , donc il faut continuer la marche ......!

 Sur cette pensée profonde, je reserre mon pantalon car je sais mon corps, tres inconstant ,dès qu'une concentration de Plantes se forme pres de moi .....Il se radicule , se germinale, et se sève qui peut  ,de tous mes os qui ne pensent qu'à mimétiser ces incroyables Plantes .... Je tire le cordon du pantalon et je m'écrie dans un vacarme déicide car sans echo et sans bruit réell :

 - On ne Racine pas ici ! Nom de Nom ! Il n'est pas question que je me plante là , au milieu de nulle part pour aller je ne sais où  ,Fleurir la tombe du dernier soldat inconnu ! Pas question ! Vous ètes Os et vous resterez Os ....Osez me tenir tête et je vous plante là ! Et je prend mon cerveau dans ma boîte de Valda (grand modèle !) et je m'évapore !

 .Sur cette menace, je reserre mon pantalon pour bien mazrquer ma détermination ,et je continue ma marche vers un horizon pendu .... Je ne sens plus dans mon habit le moindre frémissement , qui pourrait me mettre la puce a l'oreille.....mon corps a renoncé pour une fois encor et devant ...l'immensité du silence qu'a causé  ,ma voix , à se rebiffer et prendre milles formes inconfortables pour mes muscles , pour faire juste mumuse avec des racines en pseudo , même pas au carré .

 Un éclair blanc vient de traversser l'espace environnant , et l'éblouissement passé , j'ouvre les yeux :  je suis sur mon tapis de chambre sous les tois courant à la nuit , mon Philodindron m'envoie une pensée fort réprobatrice , mon Cactus c'est déchaussé et remue ses radicelles echauffées par une longue marche , et 29 corolles de Papyrus en ombelles vert tendre  ,me congratulent dans toutes les langues , pour mon espace vert  ,pour mes pensées vertes , pour mon Azzallée morte dans son pot faute d'apero depuis plus d'un mois .

Ils gesticulent avec leurs pots , dans un bruit qui annonce la fête , le petit jeunet Papy Rus , est Polonais , mon Philodindron , pris par les sentiments , comence a battre la mesure de ses larges feuilles , les murs commencent  une danse lascive , encombrés qu'ils sont ,de lierre reptilien , les bambous se tapent dessus et sont N° 1 ,des myriades de grain de polen volent comme des conféttis , et je suis là sur mon tapis  ,et mes pieds vont bientôt me redresser , pour une nuit de danses endiablées .

L'air est doux ce soir .... Les Plantes Vertes ont vraiment le sens de la Fête !.....

AUDE WIE

 

 

 

 

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